FICHE
Titre: L’élégance du hérisson
Auteur: Muriel Barbery
Catégorie: Roman
Editeur: Folio 4939 (Edition de poche)
Nombre de pages: 414
ISBN: 9-782070-391653

Coucou me voilà, après huit mois depuis mon dernier billet. Un passage furtif pour vous adresser mes meilleurs voeux de santé joie et bonheur pour la prochaine décennie.

Je viens de rentrer d’un court séjour à Los Angeles pour rendre visite à mon père. Les impératifs de la vie professionnelle me laissent de moins en moins de temps libre pour vaquer à mes hobbies. Je procède donc par élimination: d’abord des activités sans valeur ajoutée à mon épanouissement pour ne me centrer que sur l’essentiel. J’ai démissionné de la chorale suite à une augmentation excessive de la cotisation annuelle. Pour la peinture, je suis dans ma deuxième année sabatique.

Pour revenir à « L’élégance du hérisson », j’ai amené ce bouquin pour lire dans l’avion et durant les interminable files d’attente aux différents points de contrôles dans les aéroports, lors de mon voyage aux EU entre Noël et Nouvel An.

Je ne l’apprécie que moyennement, pour les tournures de phrases, jeux de mots et subtilités de language de la part des deux principaux personnages que sont la concierge de l’immeuble et la petite Paloma. Le regard impitoyable que porte nos deux héroïnes sur leur entourage est souvent cocasse.

J’ai trouvé excellent que l’auteur puisse tirer de la vie quotidienne dans un immeuble un roman qui tienne la route. Néanmoins une narration un peu plus abrégée et moins paraphrasée rendrait sa lecture moins rébarbative.

Le film, que j’ai pu visionner dans l’avion me plait mieux que son livre, malgré quelques modifications mineures de scénarios.


FICHE
Titre: Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil
Auteur: Haruki Murakami
Catégorie: Roman
Editeur: Belfond
Nombre de pages: 224
ISBN: 2-7144-3748-6


Depuis une semaine je suis en immersion dans un univers d’Haruki Murakami totalement différent des deux précédents.

Dans celui-ci, il s’agit du parcours d’un japonais, fils unique, de famille modeste, depuis l’âge de 12 ans jusqu’à ce qu’il soit devenu propriétaire de deux clubs de jazz. Rien de spécial dans cette histoire paisible, à part les péripéties sentimentales d’Hajime, le personnage principal.

Le scénario est à peu près identique à celui du « Ballade de l’impossible »: une rencontre entre un homme et une femme, un moment intense vécu avec tout ce qui s’ensuit dans de telles circonstances, puis d’un seul coup la femme disparait dans la nature, pour réapparaître comme par hasard, après un certain temps. Comme pour les autres romans, l’histoire d’amour est d’un brun sophistiqué.

Contrairement au scénario répétitif, inhérent peut être à son auteur, la narration varie d’un roman à l’autre, et le lecteur ne peut se lasser de lire et relire les métaphores de scènes si ordinaires de nos vies.

Enfin, une des particularités de ses romans, c’est qu’Haruki Murakami y rajoute à chaque fois un fond musical. Pour ce roman c’est « Star crossed lovers » (Strayhorn et Ellington), « Such Sweet Thunder » et « Embraceable you ».

J’ai bien aimé ce roman cool et qui se parcours très rapidement. La semaine prochaine j’irai chercher « La chronique de l’oiseau à ressort ».

FICHE
Titre: Kafka sur le rivage
Auteur: Haruki Murakami
Catégorie: Roman
Editeur: Belfond
Nombre de pages: 619
ISBN: 2-7144-4041-X


J’ai pris congé lundi et mardi passé, à l’occasion du nouvel an lunaire, et j’en ai profité pour récupérer mon énorme dette de sommeil et finir le deuxième Haruki Murakami emprunté à la même bibliothèque, qui me passionne autant que le premier. Maintenant que je l’ai fini, retour au monde réel du boulot qui m’attend et des échéances à tenir.

C’étaient des moments exquis de lecture, bercés par les Trios pour piano de Beethoven, dont, entre autres les Trio « A l’archiduc » (no 7 op. 97) et « Fantôme » (no 5 op. 70), ces deux morceaux qui ont séduit Hoshino, l’un des protagonistes dans le roman.

Sa lecture enchanteresse telle un conte de fée nous fait envoler dans des mondes spatio-temporels animés par des personnages mystiques et loufoques, où le présent et le passé s’entremêlent de façon complexe. Les deux principaux héros sont Kafka Tamura, jeune fugueur de 15 ans, soit disant pour échapper à une malédiction, et Nakata, un vieillard naïf ne sachant ni lire ni écrire. Kafka et Nakata, qui ne se sont jamais croisés dans le récit, entraînent dans leurs sillons d’autres personnages appelés à leur venir à la rescousse. Tous ont un point commun: la recherche d’une vérité, d’une personne ou de quelque chose, ou même une quête dont le seul but est la quête elle même. Et les rencontres du hasard arrivent, au moment opportun, pour donner un nouveau de pouce dans ces parcours initiatiques.

Ce roman nous emporte à la frontière d’un surréalisme mythologique à la sauce japonaise, et en même temps nous plonge dans une psychanalyse profonde de l’âme et du subconscient humain. Avec un arrière fond de tragédie grecque et beaucoup de métaphores.

Tellement enivrant que j’arrive difficilement à fermer le livre quand il s’agit d’aller au travail ou au lit !

Froid de canard

janvier 16, 2009

Photo de la campagne genevoise prise en 2006.


Par ce froid de canard rien de tel que de rester chez soi, près de la cheminée, à regarder un bon film à la Télé ou tout simplement bouquiner.

J’ai opté pour les 2 solutions, c’est à dire que je bouquine tout en ayant un oeil sur la Télé. Pas tous les jours, seulement pour mes deux émissions préférées. Tout d’abord « Koh Lanta le retour des héros » sur TF1 mardi soir, ensuite « Dirty Sexy Money » sur TSR1 mercredi soir. A chacun sa série !

Jeudi soir, les répétitions de chant continuent, cependant dans une atmosphère de contestation. En effet notre cotisation est passée de 280 CHF* pour 2005/2006 à 380 CHF** (+36%) pour 2006/2007, puis à 400 CHF*** (+5%) pour 2007/2008 et enfin à 560 CHF**** (+40%) pour 2008/2009 ! Soit une augmentation de 100% en quatre ans sans commune mesure avec l’évolution du coût de la vie, pour autant qu’il doive y en avoir une. D’autre part, même si comparaison n’est pas raison, nous ne pouvons pas légitimement nous empêcher de comparer ces 560 francs aux cotisations payées actuellement par les membres d’autres choeurs tels que « !La Psallette! », « !Le Motet! », le Choeur Universitaire ou encore « !Cantus!Laetus » – pour ne citer que les plus connus et les plus « !chers!! – qui se situent toutes entre 100 et 200 CHF par an. A cause de la dernière augmentation, trois choristes ont déjà démissionné. Bientôt ce sera sûrement mon tour même si j’ai les moyens de me l’offrir. On s’était concerté un noyau de durs (dont une choriste conseillère communale à Genève) pour rédiger une pétition et la faire signer à celles et ceux qui le souhaitent.

Mais ces événements ne m’empêchent pas de vivre mon bonhomme de chemin. Pour ce début 2009 je n’ai lu que des ouvrages d’auteurs qui m’étaient inconnus: Elizabeth George, Eric Emmanuel Schmitt et Haruki Murakami. J’ai déjà fini la lecture de « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » (Eric Emmanuel Schmitt) et mes notes de lectures publiées. Pour le moment je débute « La ballade de l’impossible » qui, derrière l’histoire d’amour, s’avère en plus poétique et philosophique.

Le froid est toujours là, ainsi que le témoigne la neige par terre qui ces jours s’est transformée en glace. En tout cas pour cet hiver je me suis déjà fait ma petite réserve de bûches de cheminée. Cette année le ramoneur ne pourra donc plus dire que ma cheminée est presque comme neuve.

*280CHF = 187EUR
**380CHF = 253EUR
***400CHF = 267EUR
****560CHF = 373EUR

Une sirene a Geneve

novembre 2, 2008

J’ai profité de cette journée ensoleillée pour me balader au bord du lac. Et c’est par hasard que j’ai découvert une plage magnifique, désertique pour le moment.

Regardez ce que j’ai vu au large: une sirène.

Non on n’est pas à Copenhague mais bien à Genève. Je vous laisse deviner où elle se situe.

L’entrée du Centre de méditation.

Me voici de retour de ma retraite de méditation Vipassana 2008.

Nous n’avons pas eu du beau temps en Belgique mais le climat a été quand même clément et il fait bon de dormir dans la fraîcheur de la nuit. Un peu de soleil des fois.

Pour la retraite 2008, le moine est resté un mois à Rivière. Je ne me suis inscrit que pour les 3 dernières semaines.

Des nouveaux visages mais aussi des habitués. Certains méditants ont déjà fait la retraite à Montbéon (avec le même moine) et viennent encore ici.

Je suis assez satisfait de ce séjour méditatif. D’abord je n’ai pas trop souffert de « musique nocturne ». Ensuite la cuisine s’est montrée d’une flexibilité extrême en me donnant à manger selon mon régime draconnien.

Enfin, et puisque c’est le but, j’ai encore tiré beaucoup de biens et d’expériences nouvelles de cette pratique, alors que je suis un méditant expérimenté, comme me l’a qualifié le professeur.

Trois semaines c’est bon et suffisant pour moi et mes objectifs personnels.